Sergio Diotti nous ramène à une période qui nous semble révolue, le monde des campagnes sans radio, sans télévision, sans voiture et sans internet, un monde où la transmission orale véhiculait les fables et la mémoire des campagnes italiennes.
Le « fulesta » est un personnage typique de la tradition italienne. De sa vie, on ne sait presque rien.
On le connaît à travers ses histoires, et à sa façon de les raconter.
Sa vision du monde est naïve, ingénue et enfantine : il y a la Terre, l’Eau, le Ciel, le Feu, les Montagnes, les Rivières, la Mer, qu’il a vue exceptionnellement seulement une fois, à l’âge de 40 ans.